Comment se remettre d’un échec professionnel ?
29 janvier 2020Pourquoi est-ce important d’accepter son échec ?
La vision française de l’échec n’étant pas positive, il peut être difficile pour certains d’entre nous de l’accepter. Cependant, il est crucial de le faire pour pouvoir avancer. Si vous ruminez une défaite, vous ne pouvez pas être productif sur votre nouveau projet, car votre esprit est occupé ailleurs.
L’échec, même si perçu comme négatif, est le résultat de quelque chose de vraiment positif : un essai. Vous avez osé sauter le pas, vous avez entrepris un projet, et cette audace, vous pouvez en être fière !
Différencier l’échec de l’individu
Pour mieux accepter votre défaite, rappelez vous que ce n’est pas vous qui avez échoué, c’est votre projet qui ne s’est pas accomplie. Même s’il était sous votre responsabilité, ce n’est pas vous qui êtes tombés. Quand un projet vous tient à cœur, il est normal de se sentir déçu, mais il ne faut pas le prendre personnellement.
L’échec est lié à de nombreux facteurs, ceux-ci peuvent être externes ou internes. Dans ce dernier cas, c’est votre raisonnement, votre méthode de travail ou les actions menées qui sont responsable de cet échec. Et ce n’est pas plus mal … car ces paramètres ne sont pas gravés dans le marbre, ils peuvent (et doivent) être retravaillés pour vos projets futurs.
Saisir l’opportunité
Chaque échec est en réalité une leçon. C’est comme cela qu’il faut le voir pour se relever plus fort, mieux armé.
Il faut prendre le temps de l’analyser, pour ce faire, voici une liste non exhaustive de questions à se poser :
- Quels facteurs ont causé cet échec ?
- Comment aurais-je pu l’éviter ?
- Si je pouvais recommencer, quelles actions ne recommencerais-je pas ?
- Si je pouvais recommencer, sur quelles actions aurais-je dû m’attarder ?
Quand vous aurez les réponses à ces questions, vous aurez décelé les facteurs de votre déboire, et indirectement des facteurs de succès pour un nouveau projet. Cette analyse vous permet de mettre toutes les chances de réussite de votre côté. L’auto-évaluation, quand elle est réalisée objectivement, est la meilleure méthode d’apprentissage.
Libérez vous de vos échecs pour mieux réussir
En valorisant votre échec, vous vous libérez de chaines très contraignantes : la peur. En craignant l’échec, vous cultivez cette peur, et celle-ci est le plus grand des freins pour un projet.
Le jour où vous vous libérez de cette peur, vous n’avez plus d’appréhension à essayer, après tout, vous n’avez rien à perdre, mais vous avez tout à apprendre. En tentant de nouveaux projets, deux possibilités s’offrent à vous : ne pas réussir, et apprendre de nouvelles leçons ; ou réussir. Dans ces deux cas, il n’y a que du positif à en retirer.
Moins vous aurez de brides, plus vous avez de chances de trouver votre bonne idée, et d’atteindre le succès que vous attendez. Alors n’ayez pas peur, et lancez vous ! Chaque aventure mérite d’être vécue.